1) Le bon timing
Vous pouvez lire ma revue sur l’ancien modèle Lady-Comp ici et rejoindre le groupe privé d’utilisatrices sur Facebook pour discuter avec elles et vous faire votre propre avis ici.
2) Le bon mix d’hormones
La FSH
La FSH permet aussi la sécrétion d’oestrogène, très peu présent au début des règles et augmentant petit à petit.
Même si plusieurs follicules commencent à se développer, l’un d’entre eux devient “dominant” et fait mûrir un ovule. Celui-ci grossit. Pendant ce temps, l’œstrogène travaille dur à épaissir la muqueuse utérine et à la remplir de nutriments au cas ou un petit être viendrait s’installer. L’oestrogène transforme la qualité de la glaire cervicale qui devient plus claire et visqueuse, terrain de glisse idéal pour les spermatozoïdes pouvant y survivre plusieurs jours (il y a des provisions dedans).
L’oestrogène
Pour tomber enceinte, il faut bien sûr ovuler. Pour ovuler, il faut que le corps produise un cocktail d’hormones assez précis. Le taux d’oestrogènes augmente doucement jusqu’à atteindre la quantité parfaite pour ovuler. Une femme à besoin de 20% de masse graisseuse pour pouvoir produire assez d’oestrogène. C’est pourquoi les femmes très sportives ou très minces ont parfois des difficultés à tomber enceinte. Il convient d’adopter un régime alimentaire adapté et de choisir une activité physique qui convient à notre corps. Le corps considère que l’ovulation n’est pas une fonction vitale – si vous n’ovulez pas, vous continuez à vivre! Il décide donc de stopper le processus d’ovulation dès que d’autres soucis l’assaillent. Une femme soumise à un stress(professionnel, personnel, physique etc.), sous alimentée, ou malade vera son ovulation retardée ou supprimée. Le corps à d’autres chats à fouetter.
La LH
Les couples pensent souvent faire l’amour et concevoir à ce même moment, de manière tout à fait romantique et magnifique. En vrai, les spermatozoïdes résultant d’un rapport sexuel sont installés dans la glaire cervicale à glisser de ça de là en se nourrissant pour survivre quand soudain, la femme ovule. C’est LA qu’elle tombe enceinte. C’est-à-dire en faisant la vaisselle ou en appliquant son liner – rien de plus pragmatique. Encore faut il que le corps soit bien préparé pour pouvoir rester enceinte et éviter la fausse couche, l’hormones star devient alors la progestérone.
La progestérone
Avant cela, il est primordial de ne pas manquer de progestérone. Ce qu’on appelledéficience du corps jaune (c’est-à-dire que celui-ci ne fait pas son job de production de progestérone correctement) est la cause de bien des fausses couches (pendant les trois premiers mois de grossesse). La progestérone étant une hormone “chaude”, le fait de prendre sa température permet de vérifier que l’on a assez de progestérone pour soutenir la grossesse. Si tel n’est pas le cas, il existe en naturopathie des méthodes 100% naturelles pouvant vous aider à rééquilibrer vos hormones. N’hésitez pas à me contacter en bas de page pour en savoir plus.
La prolactine
Vous avez du entendre parler de la prolactine – l’hormone des mamans qui allaitent. L’élévation de prolactine permet de bloquer l’ovulation, car la nature est bien faite et sait que tant qu’on allaite, on est pas trop dans le délire de retomber enceinte (même si l’allaitement n’est pas un contraceptif fiable sauf si vous vous y connaissez bien en MAMA). Inutile de dire qu’une femme souhaitant tomber enceinte doit évier absolument de faire lever ses taux de prolactine. La consommation de café, alcool et tabac – même modérée – augmente la concentration de prolactine et peut stopper l’ovulation. Une femme consommant seulement une tasse de café par jour a deux fois moins de chances de tomber enceinte. Sachant qu’une jeune femme n’a déjà que 20% de chances de tomber enceinte à chaque cycle, il ne reste plus grand chose! C’est aussi le cas pour les antidépresseurs et de la marijuana.
3) Le bon menu
Oui, on en parle dans tous les magazines et oui, beaucoup croient à un coup de mode – mais le gluten est certainement le coupable number one des problèmes d’infertilité en matière l’alimentation. D’ailleurs, on remarque que l’intolérance au gluten diagnostiquée et l’infertilité sont liées. La maladie coeliaque est aussi mise en relation avec les fausses couches à répétition. Pourquoi? Le gluten tout simplement empêche l’absorption de nutriments essentiels à la grossesse tels que le zinc, le fer et l’acide folique. Comment? En créant une espèce de glue qui tapisse toute notre paroi intestinale – là où les nutriments sont censés être assimilés – empêchant donc le passage dans le sang.
Faut-il donc stopper complètement le gluten? Pas forcément. Il arrive très souvent qu’une femme réduise son apport de seulement 50% pour arriver enfin à tomber enceinte. Et cela est plus simple que ça en à l’air! Je ne recommande pas du tout les produits “sans gluten” du super marché qui coûtent très cher et ne sont pas bons pour la santé. Mais vous pouvez remplacer les pâtes par du riz, du quinoa, des pommes de terre sans entamer votre budget le moins du monde!
Le second coupable est sans aucun doute le sucre. Il existe un lien de correlation indéniable entre l’infertilité féminine et la résistance à l’insuline. Un taux de sucre trop élevé dans le sang perturbe le fonctionnement de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et par conséquent empêche un bon équilibre hormonal. Le régime idéal pour tomber enceinte supprimer complètement les sucres raffinés et les remplace par des glucides complets. Je travaille à un “food plan” pré-grossesse pour vous aider à tomber enceinte naturellement grâce à une alimentation équilibrée et adaptée. Bientôt en téléchargement sur le blog.